FO et la Fonction Publique


FO :


FO est la Confédération générale du travail FORCE OUVRIERE.


FO regroupe aujourd’hui environ 15 000 implantations syndicales sur l’ensemble du territoire, y compris les DOM et les TOM, dans tous les secteurs d’activité, du public comme du privé.


Dans chaque département et territoire d’outre mer, FO est dotée d’une représentation (Union départementale ou Union territoriale) qui coordonne l’action des syndicats FO sur le département ou le territoire, tous secteurs confondus.


Au plan national, FO est composée de fédérations d’industrie et des secteurs publics qui ont en charge la coordination de l’action des syndicats par branche d’activité (Métallurgie, Chimie, Pharmacie, Banque, Commerce, Agriculture, Transports …).


FO est membre de la Confédération européenne des syndicats (CES) ainsi que de la Confédération Syndicale Internationale (CSI).

La confédération FO est profondément attachée à la forme républicaine et laïque de la société française.



UIAFP-FO :


L’Union Interfédérale des Agents de la Fonction Publique Force Ouvrière (UIAFP-FO) regroupe les fédérations suivantes :

  • La Fédération Générale des Fonctionnaires Force Ouvrière (FGF-FO) qui représente les fonctionnaires et agents publics de l'État.
  • La Fédération des Services Publics et de Santé Force Ouvrière (FSPS-FO) qui représente les fonctionnaires et agents publics des collectivités territoriales et de la fonction publique hospitalière.
  • La Fédération Force Ouvrière de la Communication (FO-COM) qui représente les fonctionnaires et agents publics de la poste et de la communication.

Ces fédérations conservent, bien entendu, l’entière autonomie en ce qui concerne leur administration intérieure, l’étude des questions techniques et la poursuite des revendications relevant de leur propre secteur.


L’UIAFP-FO siège au Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP), créé en 2010, comme instance « chapeau » aux différents Conseils Supérieurs (État, territorial et hospitalier).


La participation syndicale de Force Ouvrière dans les différents organismes institutionnels (Commission Administrative Paritaire, Comité Technique, Conseil Supérieur, Conseil Commun, etc.) est le mode privilégié de la défense des agents. L’action collective menée par Force Ouvrière contribue à la sauvegarde des intérêts particuliers et moraux des agents dans le cadre de la défense du service public républicain. Fort de son indépendance syndicale, c’est dans cet esprit que Force Ouvrière poursuit ses actions.



FGF-FO :


La Fédération Générale des Fonctionnaires FO est composée de syndicats nationaux affiliés aux fédérations nationales suivantes :

  • Fédération de la défense, des industries de l’armement et secteurs assimilés. (FEDIASA)
  • Fédération nationale de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle. (FNEC-FP)
  • Fédération de l’équipement, de l’environnement, des transports et des services. (FEETS)
  • Fédération des finances.
  • Fédération de la police nationale.
  • Fédération de l’administration générale de l’État. (FAGE).

Ces fédérations sont, elles-mêmes, affiliées directement à la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière. Elles conservent l’entière autonomie en ce qui concerne leur administration intérieure, l’étude des questions techniques et la poursuite de revendications qui relèvent de leur propre secteur.


La FGF-FO est une structure fonctionnelle qui coordonne les organisations syndicales de fonctionnaires, leurs revendications et les représente auprès des Pouvoirs publics, notamment auprès du Ministère de la Fonction publique et la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction publique (DGAFP).


Comment sont définies les orientations ? :


Les orientations de la FGF-FO sont définies à l’occasion de ses congrès où sont représentées, outre les syndicats fédérés, les sections départementales de la FGF-FO. Les congrès se réunissent tous les trois ans. Dans l’intervalle des congrès, se tient un Conseil fédéral (Syndicats/Fédérations et Sections départementales FGF). La Fédération est administrée par un bureau fédéral et un secrétariat permanent qui assurent l’exécution des décisions prises par le congrès et le conseil fédéral.


Pour maintenir la solidarité et l’unité des revendications entre les agents en activité et retraités, Il est créé, dans le cadre de la Fédération Générale des Fonctionnaires, une section des retraités dénommée Union Fédérale des Retraités (UFR-FO). Le responsable de la section des retraités participe aux réunions du bureau exécutif fédéral.


L'organisation départementale :


Au niveau départemental (y compris Outre- Mer), la FGF-FO dispose de sections départementales composées des sections des syndicats affiliés à la Fédération Générale des Fonctionnaires FO.


Elles ont pour but :

  • d’animer et de coordonner toutes les actions syndicales décidées par la Fédération Générale des Fonctionnaires FO,
  • de constituer un centre d’éducation d’études, de propagande et d’action, ainsi qu’un centre de défense des intérêts locaux ou départementaux des fonctionnaires,
  • de représenter l’organisation auprès des élus et des pouvoirs publics,
  • de constituer un organisme collectif de défense contre les ingérences politiques locales et contre les abus administratifs,
  • de participer aux instances des cartels départementaux dépendant de l’UIAFP-FO.

Le secrétariat de la FGF-FO procède à la désignation des coordonnateurs régionaux des sections de la FGF-FO après avis du bureau fédéral et du syndicat national.


FGF-FO et les accords de Bercy :


En 2008, des négociations menées par les partenaires sociaux sur la représentativité, le développement du dialogue social et le financement du syndicalisme ont abouti à la définition d’une « position commune », signée le 9 avril 2008 par quatre organisations syndicales (CGT, CFDT, MEDEF, CGPME).


Pour faire suite à cette position commune, en juin 2008, toutes les Fédérations de fonctionnaires, à l’exception de Force Ouvrière et de la CFTC, signent les accords de Bercy. Il s’ensuit le 25 juillet 2010 la promulgation de la loi portant rénovation du dialogue social dans la fonction publique. Celle-ci ouvre la voie à l’élection de comités techniques (en lieu et place des CTP) et à la disparition du paritarisme. De plus, elle impose de nouvelles règles de représentativité (conformes aux besoins du « dialogue social » prôné par le gouvernement) qui visent à transformer les organisations syndicales en accompagnateurs de sa politique. Au syndicalisme de lutte, l’administration veut imposer un syndicalisme institutionnel, ce que continuera de combattre Force Ouvrière.


Ainsi, les pouvoirs publics et les signataires des accords de Bercy ont souhaité instaurer une culture de la négociation dans la Fonction publique.


Ce qui est en contradiction avec la situation statutaire et réglementaire des fonctionnaires. Dans les administrations, les organisations syndicales défendent leurs revendications, puis l’État décide. Pour la FGF-FO, une telle culture ne doit pas signifier l’abandon de la spécificité de la Fonction publique.